Après bientôt 4 ans d’utilisation, de mon télescope il est temps de faire un petit Bilan.
Pour mémoire, il s’agit d’un tube 203/1000 Orion sur une monture équatoriale Atlas EQ-G. Le matériel a été acheté en Suisse chez Optique Perret, et a subit avant d’être enlevé sur place, un contrôle (contrôle privilege) de la qualité mécanique ainsi qu’un réglage du chemin optique+collim.
Il était livré à l’époque avec deux oculaire plossel 25 et 10mm que j’utilise toujours…
A l’époque de son achat, j’avais déjà prévu de faire de l’astro photo avec ce matériel, c’est pourquoi mon choix c’est porté sur un tube de diamètre raisonnable avec un rapport F/D mixte permettant aussi bien un travail respectable sur le planétaire qu’en ciel profond.
Me permettant de grossir suffisamment tout en ayant du champ.
Plus gros aurait posé des problèmes de poids et de suivi. Plus petits m’aurais privé de petits plaisir en observation pure par laquelle j’ai commencé.
En ce qui concerne la monture, quiconque veux réaliser de l’astrophoto vous le dira, la monture est essentielle ! ici c’est le budget qui est limitant, la monture ATLAS EQ-G (équivalente de l’eQ6) c’est a la fois un minimum requis, mais aussi le maximum budgétaire que je pouvais faire. Au delà de l’ATLAS EQ-G, les prix des montures ayant une erreur périodique plus faible augmentent de manière exponentielle.
4 ans après son achat, cette monture reste toujours une référence en terme qualitatif et fiabilité pour l’astrophoto amateur.
Les miroirs des ORION ont plutôt bonne réputation pour des miroirs industriels même si on a le sentiment de la loterie entre un miroir ne valant pas plus que son prix, a un miroir de bonne facture pour le prix. Après plusieurs comparatifs en Haute-Savoie, il semble que pour une fois j’ai gagné à la loterie mon miroir supportant largement la comparaison avec certains miroirs artisanaux de mêmes diamètres. Mais la encore il ne s’agit pas de mesure mais uniquement d’observation de gens plus expérimentés que moi dans le domaine.
D’une résolution théorique de 0,59’’, magnitude stellaire théorique de 13,6, une obstruction de 28% et un poids de 9kg le tube semblait idéal pour ce que je comptais en faire. La collimation s’effectue aussi très facilement grâce a ces 3 visses poussante / tirantes au dos du primaire.
La monture avec une charge maxi de 18kg était surdimensionnés et donc un excellent rapport qualité prix.
A cela s’ajoutait en plus une raquette GOTO avec plus de 13000 objet a suivi lunaire, solaire et sidérale qui facilitent la vie lors de rassemblement grand public ainsi que la recherche et le suivi d’objet avant les prises de vues.
Seul bémol a l’ensemble ; la qualité du porte oculaire d’origine, peu robuste et de piètre qualité que j’ai remplacé des que possible par un porte oculaire CR1 et son moteur de mise au point de chez Moonlite.
Autre défaut bien connu des montures EQ6 et équivalente, le système de réglage de latitude mal conçus qui fait forcer les vis qui finissent par plier. La modification préconisée dans les forums d’ajout d’un taquet et de modification des vis as donc été aussi réalisé avec succès et depuis les réglages de mises en stations sont très fluides.
On dit souvent qu’un bon télescope est un télescope qui sort souvent ! Et pour celui la c’est le cas malgré les problèmes d’encombrement et de poids a déplacé pour l’installation qui peux vite devenir rebutant !
C’est pour cela que pour prolonger sa durée de vie… (Et celle de mon dos par la même occasion) j’ai décidé de l’installer en quasi poste fixe chez moi. Je bénéficie ainsi de tous les avantages de la qualité de la monture et de l’optique et supprime l’inconvénient du poids.
Tout le monde y trouve ainsi son compte.
En conclusion, je dirais que pour un télescope dédié a de l’astrophoto il s’agit certainement du meilleur compromis qualité/prix que l’on puisse trouver sur le marché !
L’ensemble est évolutif, robuste, et fiable. Permet aussi bien la pratique de l’astrophoto planétaire qu’en ciel profond, permet de se faire plaisir en observation visuelle, et pratique en utilisation publique…un formidable couteau suisse de l’astronomie.